
Club Impro-Philonautes
Devenir un pro philosophe?
C'est un jeu si tu fais partie du...
club Impro-philonautes
Pour s'entraîner en pratique à Encourager l'écoute attentive Développer l'empathie cognitive Traquer des présupposés Convoquer des habiletés de pensée Affiner son expression personnelle Développer la pensée créative Faire raisonner sans influencer
Un club pour étoffer sa mallette à outils pédagogiques
Un club pour que la démarche philosophique s'incarne au quotidien
Un club pour aller plus en profondeur dans les questionnements,
Un club pour se comprendre -soi-même et les uns les autres- à travers l'interculturel
o Tu es désireux d’utiliser l’improvisation théâtrale comme tremplin à la réflexion de groupe
o Tu es d'accord pour affirmer que la communication interculturelle est une chance, mais n'a rien d'une évidence. (Si tu en doutes encore, voici un astérisque: * 😉
o Tu comprends que l'impro théâtrale engage l’écoute, le lâcher-prise, la confiance, autant de conditions propices à la mise en place d'une communauté de recherche philosophique et d'une communication authentique
o Tu souhaites offrir à ton équipe, ta classe, tes Philonautes un ancrage corporel au raisonnement, tout en sollicitant la pensée créative
o Viens avec ou sans bases théâtrales...! On accueille tout le monde bras ouverts!
Ce club de pratiques impro-philosophiques est taillé pour toi !
* Parce que philosopher passe par la rencontre et l’étonnement face à ce qui est autre. L’honnêteté intellectuelle encourage donc en amont à avoir le courage de déconstruire l’accoutumance (sa logique habituelle, ses concepts coutumiers, sa manière de voir le monde) en allant se frotter à l’étrangeté pour mieux questionner. Et donc mieux se comprendre, soi-même et les uns les autres, sans se coller d’étiquettes.
Parce qu'en impro comme en philo, la qualité première est l'écoute!
D'où vient l'idée d'un club des Impro-Philonautes!

Une suite logique à la formation de base
Que l’impro constitue une super mise en condition, c’est déjà très bien. Bien souvent, ces aspects passent à la trappe et l’expérience du partage dialogique perd la consistance qu’il aurait pu avoir. La sauce ne prend pas faute de s’écouter vraiment ou de faire équipe.
Les participantes ont vécu l’expérience comme un défi qui remet lui-même en question les pratiques habituelles, et je comprends maintenant que ça peut perturber. Et je crois que c’est justement pour le mieux. Après tout, n’est-ce pas le propre d’une formation que de bousculer nos confortables repères habituels? Cette réflexion me rappelle un des mes anciens profs de philosophie qui disait: « si vous comprenez tout au cours aujourd’hui, c’est signe que vous avez en réalité tout compris de travers. Toutes les pièces du puzzle ne feront sens qu’une fois que nous serons arrivés à la fin ». On doit apprendre à naviguer avec l’inconfort pour l’apprivoiser, en faire ensuite son allié et anticiper les vagues avec tact (sinon à la première vague, on se retrouvera emporté par le tourbillon).
Aucun effort impactant à long terme n’est nécessairement confortable au premier abord. Mais quand on y croit, on prend plaisir à l’effort et en abandonnant cette résistance première au changement, on lâche prise et la métamorphose peut opérer. On devient papillon. A moins que l’on veuille rester chenille processionnaire et suivre le troupeau comme un mouton de plus. Ce n’est pas parce qu’une méthode traditionnelle et populaire est répétée maintes fois qu’elle n’a pas de limites…
Saisir les enjeux philosophiques autrement
Mener un atelier philosophique peut déstabiliser un animateur novice. Pour se conforter, certains facilitateurs se blindent de scripts, de canevas d’atelier prêts à l’emploi qu’il s’agirait de suivre à la lettre telle une recette de cuisine. Mon avis sur le sujet est le suivant: si cela a le mérite de rassurer, c’est pourtant un pis-aller qui fragilise à long terme. Connaissez-vous un nageur professionnel qui n’aurait jamais voulu se débarrasser de sa bouée? Mais ce point ne vous concerne pas, je pense, puisque vous maîtrisez déjà cette nage philosophique-là.
En ce qui me concerne, j’ai aussi trouvé par expérience des limites gênantes dans les méthodes qu’on m’avait enseignées, et c’est parce que je les avais bien maitrisées que j’ai voulu ensuite les dépasser.
- Aborder la philo pratique avec encore plus d’honnêteté intellectuelle
- Avoir le courage d’exposer sa vulnérabilité et sa faillibilité, de mettre de l’eau dans son vin conceptuel et de taire l’ego paniqué à l’idée de perdre ses confortables repères conceptuel
- Travailler la qualité d’écoute, l’accueil avant jugement
- Partir vraiment de la pensée des enfants, des contradictions internes et entre les enfants apparaitront d’elles-mêmes à travers la spontanéité permise par l’impro,
- Déconstruire en douceur des biais du raisonnement par l’exploration de schémas de pensée inconscients
- Se frotter à l’étrangeté en mettant en valeur les très riches apports interculturels réciproques du groupe pour sortir de l’accoutumance et mieux questionner. Et donc mieux se comprendre, soi-même et les uns les autres, sans se coller d’étiquettes
- Questionner sans induire de direction
- Faire en sorte que les questionnements prennent une consistance tangible au quotidien
Voici autant d’aspects que je tente d’atteindre. Un des meilleurs moyens d’y parvenir, c’est à travers l’impro-philo.
Lâcher prise pour mieux rester ajusté et aller en profondeur
L’introduction de l’impro en atelier, maintenant, pourrait donner l’impression d’ajouter une couche supplémentaire d’inconfort. Par définition, on ne peut pas anticiper à coup sûr ce qui pourrait découler d’une prestation improvisée. Et pourtant… à titre personnel, c’est un élément qui m’assure une certaine stabilité, un roc sur lequel je sais que je peux m’appuyer. Pourquoi? Parce que si je ne peux pas tout prévoir, ce que je peux anticiper à coup sûr par contre, c’est qu’il ne laissera pas les participants indifférents. Qu’il les impliquera personnellement et collectivement, qu’il va donner corps et consistance aux problématiques, en les incarnant. Se frotter au réel nous démontre avec plus d’évidence la nécessité de nuancer, de distinguer, de contextualiser. Ce n’est pas juste une discipline dont on refermerait le cahier une fois la cloche sonnée. C’est juste la vie, et les compétences acquises au travers de l’incarnation des dilemmes traités seront ensuite mobilisées naturellement au quotidien. L’impact est sans commune mesure.
Lors de la formation impro-philo donnée en septembre-octobre 2024, les participantes ont témoigné que les partages avaient été très riches et que le temps a manqué pour tout assimiler en pratique, s’approprier les outils et se projeter au mieux. L’idée a donc été émise en concertation, à la suite de cette formation, d’organiser comme un club d’improvisateurs-philosophes qui se réuniraient à l’occasion de sessions informelles d’impro-philo. On invite tout curieux médiateur d’ateliers philo, ayant suivi la formation impro-philo initiale ou pas.

Pour chaque exercice proposé, nous répondons à ces questions pratiques afin de se les approprier au mieux et de se projeter dans la pratique.
Pratiquer nous-mêmes les exercices, faire des retours sur expériences et affiner sa pédagogie en impro-philo selon les circonstances de son groupe. C’est aussi l’opportunité de présenter de co-construire en pédagogie ensemble.
Ce qu’on entend par « co-construction » dans le Club
La co-construction pour ce Club ne consiste pas en un patchwork où chacun apporte un exercice de son cru. Point de stress à avoir sur ce point. On ne vous demande pas de venir avec un atelier tout prêt à nous faire vivre, dans ce format-là. On vous demande seulement de venir avec votre expérience, votre esprit critique et votre bonne volonté de coopérer à l’exercice proposé et à la réflexion collective!
Il s’agit d’un club de coaching pratique (à la manière d’un club de sport), avec proposition, entrainements puis moment de réflexion meta / co-construction. L’idée première (avant même le catalogue, qui reste accessoire) est de pratiquer sous forme d’ateliers complets en temps réel et de fouiller l’exercice sous toutes ses coutures, en tirer le meilleur profit. Ce sont des exercices tirés de recherche, de pratique, adaptés et retravaillés plusieurs fois au fil de mes expériences terrain. En général, je ne trouve pas l’apprentissage passif très fructueux; je sollicite donc l’implication active des participants pour leur rendre chaque session utile et efficace. C’est ainsi que je fonctionne avec tout type de groupes.
La co-construction dans ce club signifie que, collectivement, à partir d’une base délivrée en détails par quelqu’un qui a marché le terrain (la coach, en l’occurrence), on apprend par la pratique concrète, pour mieux s’approprier les outils de l’impro-philo, gagner en temps et en efficacité. Parce qu’en mon sens, picorer des formules, des exercices, des pdf et les appliquer tels quels, en matière de pédagogie, ne fait aucun sens. Il faut avoir fait soi-même et avoir travaillé soi-même dessus, pour devenir autonome dans la conception, être opérationnel et à l’aise sur le terrain. Ces exercices, on a l’opportunité de les retravailler ensuite, tout au long du mois, grâce au suivi que nous offre le catalogue interactif qui recensera les exercices et leurs déclinaisons. Et c’est précisément sur ces déclinaisons (adaptations selon contexte, public, changement d’angle d’approche pour solliciter un autre habileté de pensée, etc.) que les participants peuvent contribuer dans ce catalogue évolutif, si l’occasion s’y prête à travers leurs expériences et selon leur envie/ degré d’implication.
Un atelier pratique mensuel récurrent de 2 heures (une fois par mois)
Chaque session de 2 heures est organisée comme suit:
un atelier d’environ 1h-1h30 avec l’exercice d’impro-philo + le temps de co-construction à partir de cette base
Pendant le temps de l’atelier, la coach développe en détail un ou deux exercices contextualisés et montre par l’exemple comment l’intégrer en amont en en aval, à la réflexion philo. Ensemble, l’exercice est vécu. Ensuite, on croise nos manières de l’appréhender, on discute des enjeux, des habiletés de pensée en oeuvre, on soulève des limites éventuelles, des points techniques, des enjeux méthodologiques, des adaptations selon contextes, etc. à la manière d’un atelier meta-réflexif au sujet de l’atelier qu’on vient de vivre en temps réel.
- on explicite les points de passage, en pratique, entre philo>impro>philo: comment introduire l’exercice d’impro pour qu’il s’inscrive dans la démarche de réflexion et comment faire en sorte que les participants en tirent de la matière à penser
- on indique en amont les objectifs et habiletés de pensée visées par l’exercice (gardez en tête qu’en atelier réel, cependant, l’animateur aura dans certains cas intérêt à ne pas expliciter les objectifs à l’avance, au risque de sinon biaiser ou réduire les résultats de l’exercice)
- on se laisse un temps de réflexion partagée et co-construction après chaque exercice testé, bien saisir les enjeux, objecter certains aspects, demander des précisions, proposer des adaptations selon les contextes d’application, etc.


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Inscription
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Nous nous retrouvons par visioconférence tous les 3e mardis du mois, sauf jours fériés, de 14h00 à 16h00 (heure de France).
La prochaine rencontre est le 20 mai, à 14h. Le lien de connexion vous est envoyé par mail la veille.
Les inscriptions sont ouvertes pour le 2e trimestre 2025: AVRIL-MAI-JUIN

